Dans le domaine de l’immobilier, les logements mis en copropriétés nécessitent un Diagnostic Technique Global (DTG). Institué depuis déjà mars 2014 par la loi Alur, le DTG est obligatoire depuis 2017 pour connaître l’état des lieux au niveau réglementaire, énergétique et technique, ainsi que la planification des travaux. Même si cette pratique est destinée pour les copropriétés, une distinction est à faire en ce qui concerne ceux dits « existants » et les nouveaux.
Les immeubles concernés par la DTG
Selon la législation de 2014, les immeubles de plus de 10 ans mis en copropriétés feront obligatoirement l’objet d’un Diagnostic Technique Global (DTG). Cela permet aux copropriétaires de connaître l’ensemble et l’état général du bien en question, en passant par l’audit des aspects techniques, réglementaires et énergétiques du logement. Toutefois, cet audit s’applique aux immeubles ayant une durée de vie de plus de 10 ans et en copropriété. La mise en copropriété est une pratique consistant à diviser un immeuble afin de le présenter sous plusieurs lots privés et communs. À part cela, les immeubles ayant fait l’objet d’un audit pour cause d’insalubrité sont aussi dans l’obligation de se soumettre au DTG. Étant donné que cet audit n’est pas nécessaire pour tous les immeubles, les logements dont l’administration estime avoir besoin du DTG doivent demander le diagnostic auprès du syndic. Pour les logements en copropriétés existants, le Diagnostic Technique Global n’est pas obligatoire. Toutefois, ils sont tenus de se soumettre à un vote auprès de l’Assemblé générale des copropriétaires pour se prononcer sur la question.
Les informations contenues dans le DTG
Ayant pour objectif de faire connaître aux copropriétaires l’état général de l’immeuble, le Diagnostic Technique Global doit contenir les informations sur le logement et sur son évolution future. Tout d’abord, le DTG doit comprendre une analyse sur l’état visible des différents équipements et des parties communes. Ensuite, il doit présenter la situation du syndic par rapport aux divers règlements et obligations en matière d’habitation. Pour ce qui est du domaine de l’énergie, le DTG doit aussi contenir un audit sur la performance énergétique de l’immeuble. Par ailleurs, dans le but d’une meilleure visualisation de l’évolution du bien, les possibles améliorations sur la gestion patrimoine et techniques du logement doivent aussi y figurer. Et en dernier lieu, les prévisions budgétaires pour les éventuels travaux pour les 10 années à venir doivent être précises.
Les avantages perçus grâce au diagnostic
En matière immobilière et surtout en termes d’investissement, connaître les faiblesses et les atouts de son bien est indispensable. Cela lui permet ainsi de prendre toutes les mesures adéquates en rapport avec les informations acquises. Grâce aux analyses sur l’état des lieux, les copropriétaires peuvent préalablement anticiper les solutions pour résoudre les soucis concernant les équipements communs. Cet audit offre aussi aux copropriétaires de mieux valoriser son bien et d’anticiper le type d’investissement réalisable. Le DTG fournit une estimation sur les différents travaux à prioriser sur l’immeuble, ce qui rend plus faciles les tâches des copropriétaires en misant sur les priorités sans pour autant gaspiller les moyens financiers à d’autres besoins furtifs. Enfin, les dépenses sur la maîtrise des énergies seront aussi minimisées grâce à l’audit sur la performance énergétique du bien.
Un diagnostic par un professionnel
En matière d’habitation, les normes réglementées par les autorités sont essentielles pour un meilleur logement, c’est pourquoi le Diagnostic Technique Global est obligatoire dans certains cas. Toutefois, afin que les différents types d’analyses et d’audits soient effectués dans les normes tout en suivant les réglementations en vigueur, il est préférable de confier la pratique du DTG aux mains des professionnels. Grâce à leur prestation, les copropriétaires pourront avoir des résultats concrets, précis et certifiés.